Archives de catégorie : Actualité

Menu spécial Noël 2023

Menu de Fêtes, par Julie Basset

Carte Joyeuses Fêtes Peony Rose Design "Bauble" - Editions Côté Bord'eau
  • Faire sa liste de consignes à respecter par l’entourage.
  • Donner sa lettre d’aliments interdits.
  • Prévoir un apéritif léger et scintillant avec des verrines de soupes originales, mousses et dips de légumes.
  • Appeler le lutin de Noël pour savoir le contenu du repas.
  • Monter dans le traîneau pour prendre de la hauteur afin d’avoir une vue globale du repas du début à la fin.
  • Commander le mode dégustation.
  • Atterrir avec douceur en ayant pour objectif d’être bien physiquement après le repas.
  • Intégrer la magie de Noël, ça n’est qu’une fois par an 🙂

Menu de Fêtes, par Blanche Augarde-dollée

Joyeuses fêtes ! | Joyeuses fêtes, Fête de fin d'année, Fete
  • Avant le jour J, se mettre dans l’ambiance en dégustant un amuse-bouche imaginaire, à savourer sans modération.
  • La veille ou le matin même, choisir le vêtement qui met en valeur sa silhouette, sans croire tout ce que raconte son miroir qui n’est trop souvent qu’un menteur…
  • Aussi, le jour de la fête, savoir dire “Non je ne te crois pas “ aux miroirs inconnus.
  • Le jour J, si la “déco” n’est pas propice pour passer un bon moment à l’apéritif, s’imaginer dans son paysage préféré.
  • Quand vient l’heure de passer à table, prendre le temps de faire de l’espace grâce à quelques étirements, s’asseoir en laissant les chevilles se croises, libres de bouger sous son siège.
  • Quand les plat s’enchaînent, entre deux conversations, respirer l’odeur apaisante dont on aura préalablement imprégné son mouchoir.
  • Le soir venu, se mettre au lit sans oublier son oreiller habituel, son doudou préféré ou les coussins du salon qui, sinon, feront bien l’affaire.

Comment guérir d’anorexie – boulimie ? Un livre pour construire sa trajectoire de soin.

Après l’association La Note Bleue, créer un cabinet de soin spécialisé dans les troubles des conduites alimentaires a été une première étape face aux demandes innombrables ; écrire un livre, pour permettre à ceux qui sont perdus d’être leader de leur soin était une nécessité ; l’explosion des demandes après les confinements COVID en a propulsé l’évidence. Ce sont 15 ans de pratique, d’écoute et d’accompagnement qui m’ont amené à écrire et à partager avec tous ceux que cela pourrait intéresser : patients, famille, proches et soignants.

Ces maladies sont les plus mortelles des maladies psychiatriques. Et je ne parle pas que des personnes dénutries. Il y a aussi beaucoup de personnes à poids normal ou à poids « normalisé », que les vomissements ou le suicide peut emporter. L’anorexie et la boulimie peuvent être invisibles. Mais cela n’enlève pas l’immensité de la souffrance intérieure. Et pourtant trouver des soins relève du parcours du combattant. Il devient urgent de donner les clés essentielles d’un traitement global, afin de permettre aux personnes concernées d’organiser eux-même leur trajectoire, à défaut de structure pluridisciplinaire spécialisée.

Ce livre décrit l’anorexie et la boulimie sous le regard du vécu corporel, psychologique et diététique. Il explique comment faire pour organiser son suivi lorsque l’on n’est pas concerné par une hospitalisation. Il raconte une partie de l’histoire de soin de 3 personnes. Et il reprend plusieurs questionnements récurrents que l’on peut entendre en cabinet ou ailleurs.

Bas les ventres

On vous partage un article rédigé par une journaliste appartenant au collectif Jek Klak, à l’origine d’une revue de critique sociale et d’expériences littéraires du même nom. Dans leur cinquième numéro nommé Course À Pied, on y parle du rapport au corps, de fuite ou de protection.Voici les récits de six jeunes femmes témoignant de leurs troubles alimentaires et de leurs corps perturbés. Des corps naufragés, contraints, comparés ou exposés, conduisant à des pratiques à la dérive où se sauver devient le maître mot.

Lien vers l’article : Bas les ventres

Flavie Brochard, Diététicienne-Nutritionniste

La galette des rois

Les fêtes de fin d’année ne sont pas toujours un moment agréable lorsqu’il y a un trouble du comportement alimentaire. Juste avant Noël, une patiente me dit « vivement que Noël soit passé et qu’on soit à l’année prochaine ». Puis juste après « pff et puis en fait j’en sais rien car je déteste le début d’année ». Toute étonnée je lui demande pourquoi. Elle m’évoque ne pas apprécier la période des vœux et des résolutions, que l’on reçoit en nombre, même de personnes que nous n’avons pas vu ou entendu depuis longtemps. 

C’est vrai que cette période de début d’année peut être oppressante, comme s’il fallait aller bien, être positif. Comme si nouvelle année signifiait nouvelle vie, les soucis derrière soi. 

Et pourquoi ne pas se dire que c’est simplement la continuité des choses mais qu’on va pouvoir faire un peu de tri pour s’alléger de certaines contraintes ?!

En commençant par s’alléger de la galette des rois si besoin! Comme si le sort s’acharne, passé Noël, il va falloir maintenant traverser les goûters proposés où la galette va trôner sur la table !

Alors comment faire ? Se laisser du répit ! Aucune obligation d’en prendre, plusieurs options existent.

Le choix va s’effectuer selon là où la personne en est dans sa maladie, selon le « stade d’envahissement » de celle-ci. 

>Soit je suis extrêmement coincé et cela me semble impossible

> Soit il y a une certaine souplesse qui peut permettre de trouver un moyen de s’adapter. 

Voici les différentes possibilités, du plus au moins restrictif : 

  • Ne pas y aller
  • Y aller mais expliquer que pas faim sur le moment. Il est possible dans ce cas de prendre la part de gâteau pour plus tard éventuellement, pour éviter de vexer la personne qui invite (et aucune obligation de le manger ensuite 😊)
  • Goûter un petit bout, juste histoire de se reconnecter avec cette saveur particulière. 
  • Partager une part avec quelqu’un. C’est parfois la solution idéale, moins de frustration tout en ayant un minimum de plaisir partagé.
  • Prendre une part comme tout le monde. Et si la culpabilité arrive après, on peut lui dire qu’on a le droit de faire un break par moment, du moment que la part était de taille normale et pas en excès 😉

La galette briochée est souvent mieux acceptée que la frangipane, alors un petit bout de galette briochée peut être sympathique, surtout s’il y a eu beaucoup de privations à noël 😉 !

Julie Basset, diététicienne-nutritionnsite