Trajectoire de soin Paris/Nantes-Grand Ouest
SOS Anor : Centre de soin pluridisciplinaire en ambulatoire (suivi avec psychiatre, psychologue, diététicienne, psychomotricienne) Site internet : www.sosanor.org Prise de rdv : Paris : 01.34.90.23.54 / Nantes-vignoble : 07.83.11.25.05Actualités des groupes de 2018
Groupe de parole : un samedi par mois de 11h à 12h30 et un mercredi par mois de 19h à 20h30 Inscription : la.note.bleue@hotmail.fr Groupe de parole pour les proches : une fois par mois en 2018 Inscription : la.note.bleue@hotmail.fr
Rechercher
Catégories d’articles
-
Derniers articles
- Trouble alimentaire et TCA – réaction à l’article du Monde 18 février 2019
- Je ne suis pas assez malade pour demander de l’aide 2 octobre 2018
- Les pouvoirs du cerveau dans la guérison d’un TCA 6 juillet 2018
- L’ère de la psychiatrie s’étend à la neurologie! 14 mai 2018
- Une piste pour améliorer la perception de notre corps 15 février 2018
- Bonne année 2018 25 janvier 2018
- La Note Bleue, soutien d’Alexia Savey et des Brindilles 19 novembre 2017
- Journée mondiale de sensibilisation aux troubles alimentaires 2 juin 2017
- Notre réponse à la « Loi mannequins » 12 mai 2017
- La Note Bleue sur « Vivre FM » 6 mars 2017
- France 2 Mille et une vies : Anorexie : comment guérir? 21 février 2017
- Dalida et l’anorexie mentale… 12 février 2017
- Vœux 2017 8 janvier 2017
- A lire ou à relire : « Biographie de la faim » d’Amélie Nothomb 11 décembre 2016
- Le Poids? Sans commentaire! 7 novembre 2016
- « Chère Anorexie » – Documentaire Arte 16 octobre 2016
- Groupe de méditation 9 octobre 2016
- Enfin du nouveau! 26 juillet 2016
- World Eating Disorders Action Day 2 juin 2016
- My Skinny Sister : la voix de la culpabilité 10 mars 2016
- L’image du corps altérée lors de Trouble du Comportement Alimentaire 9 mars 2016
- Corps et image du corps 5 février 2016
- La Note Bleue vous souhaite un très belle année 2016! 15 janvier 2016
- Le poids? Sans commentaire! 9 novembre 2015
- Un peu d’art et d’advertising! 17 octobre 2015
- Les troubles de la perception du corps : petite explication 8 septembre 2015
- Ces petits mots doux que l’on se répète pour s’aimer… :) 3 juin 2015
- C’est ma vie : mon corps fait la loi 17 mars 2015
- Émission sur France Inter 13 mars 2015
- Comment l’anorexie mentale évolue-t-elle? 3 février 2015
- Bonne année 2015!!! 18 janvier 2015
- La rentrée des journées thérapeutiques 21 octobre 2014
- Quand nos complexes nous mènent la vie dure… 13 octobre 2014
- Conséquences des TCA 26 août 2014
- Diététique : 10 questions courantes 29 janvier 2014
- Ces « survivantes » de l’anorexie – lepoint.fr 2 janvier 2014
- Voeux 2014 31 décembre 2013
- Le développement d’un TCA peut-il être la conséquence d’un traumatisme? 17 novembre 2013
- Ligne d’écoute 14 novembre 2013
- Flash info 12 novembre 2013
- Minceur : la norme en France! 29 octobre 2013
- Nouveau : les journées thérapeutiques 28 septembre 2013
- Le Thigh gape : mode ou maladie? 13 septembre 2013
- Rentrée 12 septembre 2013
- Vacances 11 juillet 2013
- Et une envie de bouffer la vie qui creuse 26 juin 2013
- Un corps – des corps… l’intérêt d’un groupe psycho-corporel pour les troubles du comportement alimentaire 20 mai 2013
- Emission de télé 17 mai 2013
- Vu sous un autre angle! 28 avril 2013
- Ligne d’écoute téléphonique à La Note Bleue 10 avril 2013
- Le corps…parlons-en! 4 avril 2013
- Comment choisir une psychothérapie quand on souffre d’anorexie, de boulimie? 24 février 2013
- Anorexie mentale, boulimie et dépression chez l’adulte 13 février 2013
- Un livre pour Noël 24 décembre 2012
- L’anorexie masculine 7 décembre 2012
- Nouvelle rubrique! 10 novembre 2012
- Hypnose 1 octobre 2012
- Témoignage, après « Légère comme un papillon » 20 septembre 2012
- Les régimes qui dérapent 11 août 2012
- Nouvelle série sur Canal+ 16 juillet 2012
- 10 conseils à l’entourage 11 juin 2012
- Un Docteur intéressant qui défend une approche humaine! 22 mars 2012
- Comparaison entre un régime « normal » et une entrée dans l′anorexie mentale 1 mars 2012
- Anorexie mentale chez l’adulte et chez l’adolescent 10 février 2012
- C’est quoi l’anorexie et la boulimie? 10 février 2012
- Risques pour la santé 10 février 2012
- Anorexie mentale : maladie des sociétés modernes? 10 février 2012
- Sites pro Ana 10 février 2012
- Voeux 2012 10 février 2012
- Article scandale!!! 10 février 2012
- Emission de télé 10 février 2012
- La mode et l’anorexie 9 février 2012
Bonjour,
Ma fille a 25 ans et souffre d’anorexie depuis plusieurs mois.
Elle est en contact avec une psychologue nutritionniste, une fois par semaine, avec des séances de 2h, mais uniquement par téléphone.
Est ce que vous pensez qu’il serait peut-être mieux qu’elle ait un contact physique avec sa psychologue ?
En fait, elle ne l’a jamais vue. Tout se fait au téléphone. Je me pose cette question.
Merci pour votre réponse.
Bonjour,
Dans l’idéal, les rdv avec un contact physique sont à privilégier. Mais le plus important est tout de même dans la relation qu’elles ont toutes les deux. Il est parfois très difficile de trouver des thérapeutes spécialisés dans les troubles alimentaires. Alors si votre fille à trouver quelqu’un avec qui la relation se passe bien, et que les avancées sont au rendez-vous, pas de problème… Sinon, cela vaut le coup que votre fille en parle directement avec son thérapeute.
Aude Réhault
Bonjour,
je suis la maman d’une jeune fille de 17ans anorexique depuis 1 an. je venais juste d’arrêter de travailler au bout de 20 ans dans la même entreprise (je me suis jamais arrête de travailler meme durant mes grossesses juste le minimum donc je ne suis pas habituée à rester à la maison) lorsque nous avons appris sa maladie, je n’ai pas repris le travail pour m’occuper d’elle. elle est descendue jusqu’à 32kgs pour 1m56 l’année dernier elle n’a pa été hospitalisée j’étais toujours là et le suis toujours pour elle à ses petits soins. Ce qui est très dur à gérer au quotidien plus de vie sociale la famille et les amis s’éloignent. Les grand parents ne comprennent pas qu’elle n’est pas été hospitalisée. Et ce qui concerne l’entourage ils ne comprennent pas ou ne veulent pas voir la maladie donc nous laissent de côté.
Depuis 1 semaine c’est très compliqué, elle va 1 fois par semaine chez la Psychologue et en sortant du dernier RDV elle m’a dit que son mal venait de mois je ne parler pas assez avec elle et que tout mon stress je lui transmettais (ex: lorsque j’expliquais à mon mari ou mes filles ce qui n’allaient pas à mon travail elle le prenait pour) je me culpabilise beaucoup depuis et c’est très tendu car elle me parle plus beaucoup. Mon mari ne comprend pas car nous avons toujours beaucoup communiqué avec nos enfants.
Merci d’avoir pris le temps de lire .
En vous remerciant car je suis perdue.
Bonjour,
Lorsqu’un proche effectue un suivi psychothérapeutique, cela peut parfois être compliqué pour l’entourage.La personne va regarder sa vie et remettre en question un certain nombre de choses. Elle passera par des périodes de calme et des périodes de stresse voire d’angoisse, car tout ce qui pouvait être clair, deviendra confus ; les certitudes d’avant vont devenir floues. Mais l’objectif d’une psychothérapie, à terme, est un mieux être, une solidification de l’être, l’optimisation du développement personnel.
Concernant votre responsabilité, elle est à relativiser. Tout parent transmettra des choses à son enfant, par définition. Dans les transmissions, il y en aura des « positives » et d’autres « négatives » ; qui peuvent être jugées intéressantes selon la période de vie, selon le contexte et selon la personnalité propre de la personne…En bref, vous n’avez pas été parfaite, vous ne pouvez pas être parfaite, et de toute façon il ne le faut pas. C’est aussi par l’erreur que l’enfant va pouvoir se développer normalement. Je vous renvois aux écrits de Winnicott qui a beaucoup transmis sur le rôle de la mère « suffisamment bonne » qui ne doit jamais être parfaite!
Un trouble du comportement alimentaire a de nombreuses causes qui sont psychologique, biologique et sociale. Donc forcément certains de vos comportements ou même certaines manière d’être que vous avez, ont peut être renforcés l’installation du trouble chez votre fille. Mais aussi sa personnalité propre, son expérience de vie, sa génétique… En AUCUN CAS vous êtes la cause de son trouble alimentaire. La mère (ou les parents) n’est pas responsable.
Votre fille a peut être besoin aujourd’hui de repérer ce qui, chez vous, a permis l’installation du trouble, mais elle découvrira plus tard les raisons qui lui sont propres, qui lui appartiennent.
Il est surtout très important de pouvoir rétablir la communication. Que tout puisse être dit. Si elle vous accuse d’erreur, peut être n’a-t-elle pas tort. Ecoutez la, vous n’avez jamais été parfaite. Mais et après? Reconnaissez vos éventuelles erreurs, et trouvez ensemble le moyen de modifier ce qui la et/ou vous fait souffrir actuellement. Elle viendra forcément vous chercher là où vous êtes fragile, c’est le propre de l’enfant quand il grandit. Montrez lui, en tant qu’éducateur, que l’on peut regarder cela, et modifier si cela a des conséquences sur soi ou les autres. Affrontez avec elle l’élaboration, la recherche de compréhension, la remise en question, et surtout la modification.
N’hésitez pas vous aussi à consulter un(e) psy. Cela pourra vous aidez aussi dans votre démarche d’accompagnement, et notamment dans l’objectif de maintenir la communication ouverte, même si votre fille aujourd’hui n’en veut pas. Comment rester ouvert lorsqu’elle vous rejette… pas évident, mais possible et important pour elle.
N’hésitez pas à nous réécrire si vous avez besoin.
Aude Réhault
Psychologue Clinicienne-Psychothérapeute
Bonjour,
notre fille, jeune adulte de 19 ans, a replongé dans ses troubles anorexiques après une hospitalisation et deux ans de stabilité relative. L’éloignement ajouté au désarroi de se retrouver confrontés aux mêmes comportements déroutant qu’inflige sa maladie, sont particulièrement difficiles à surmonter.
Vos groupes de paroles pour les proches peuvent-ils accueillir indifféremment des membres de la famille, que le malade soit ou non suivi par les médecins de votre association ?
En vous remerciant par avance pour votre réponse.
Bonjour,
Bien sûr! Cette association a été créée pour cela. Vous pouvez très bien participer aux groupes même si votre fille n’est pas suivi par les thérapeutes de La Note Bleue.
Si vous souhaitez vous inscrire vous pouvez envoyer un mail à la.note.bleue@hotmail.fr
Aude Réhault
Bonjour,
Je m’appelle Romain et j’ai 30 ans .
Ma copine souffre d’anorexie depuis 2011 elle a 26 ans.
On s’est rencontré dans une période de mieux il y a un an . Elle m’a parlé de son anorexie cela ne m’a pas du tout gêné mais un peu preocuppé. Je voyais qu’elle était maigre mais elle prenait du poid et se sentait très bien dans sa vie. Seulement j’ai eu du mal à comprendre certain de ses agissements . Je dois avouer que je n’ai jamais repensé a cette maladie a part dans les moments ou elle était anxieuse par rapport à son poid. Je ne savais pas que l’anorexie jouer aussi sur le rapport aux autres et dans la relation avec moi. En fait je n’ai jamais réalisé qu’il y avait un mental et une organisation psychique particulière chez les personnes anorexiques. Cela m’aurait évite pas mal d’incompréhension et je n’aurais surement pas pris certaines choses pour moi. Mais le mal est fait .
Ma copine tient beaucoup a moi je le sais. Et moi je l’aime . Je ne l’abandonnerais pas.
Elle est en train de replonger et au fur et a mesure que je découvre cette maladie je comprend beaucoup mieux ces agissements avec moi.
Seulement à l’heure actuelle elle a voulu une pause . Et nous ne sommes plus régulièrement en contact. Or je sais que son état empire . Elle est mal suivi et à très peu repères . Je voudrais l’aider mais je sens que je l’angoisse désormais. Je lui fait vivre des émotions qu’elle est incapable de gérer en ce moment. Seulement maintenant et depuis 2 jours , j’ai réalisé et pris conscience de son trouble . Je veux l’aider . Je l’a connais très bien et je sais qui elle est en dehors de sa maladie. Elle est en train de la laisser complètement reprendre le dessus et va finir par ne redevenir plus que Ca. Elle s’est mis en mauvaise posture à son travail, veut partir à Paris pour du travail , s’identifie à des filles modèles qui affiche leurs vies virtuelles sur les réseaux sociaux et je pense réinstalle petit a petit tous ces anciens mécanismes liés à l’anorexie .
Ma position est très particuliere , elle ne veut pas me perdre je le sais . Mais elle ne peut pas revenir . Cela ne me dérange plus . Mais je sais que je peux l’aider . Je m’en sens capable. Mais elle a beaucoup de mal à gérer mes interventions je le sais . Qui il y a peu étaient toutes teintes de tristesse et de désir qu’elle revienne. Et Ca l’a fait culpabiliser je le sais et empire les choses. J’en ai pris conscience. Mai je ne peux pas la laisser comme ça. Elle revoit un psy depuis même pas un mois qui part bientot a la retraite. N’a aucun traitement . Et seule sa mère est vraiment auprès d’elle . Mais c’est compliqué , les troubles sont la aussi a cause d’elle ( qui est par ailleurs quelqu’un d’admirable) et cette ambivalence la laisse d’en un cercle qui ne l’a fait pas avancer.
Je lui ai proposer de venir a des séances de yoga avec moi mais elle ne m’a pas répondu clairement. Je me dis que bientot je vais lui dire que j’ai compris qu’elle avait replongé et essayer de lui dire de faire le nécessaire pour s’en sortir et essayer de l’écouter mais aussi de lui dire ce que je pense sans jugements et sans attendre d’elle.
Mais c’est dur je ne sais pas si ce que je fais est bien . Je pense a moi aussi et fait les choses pour rester fort. Mais je n’arrive pas à recréer du lien avec elle. Alors que je sais que je peux lui apporter énormément . Je ne veux pas la laisser . Parfois je me dis qu’il faut que je me dépasses que j’aille la voir par surprise et lui parle d’elle, de son problème et qu’elle peut et doit s’en sortir . Mais j’ai peur que Ca soit pire. Qu’elle le vive comme une intrusion. Et en même temps attendre me fait peur car je sais que son état empire .
Que dois faire ?
Bonjour,
Votre message est très touchant. Vous semblez avoir un profond respect pour votre amie, et vous semblez avoir compris beacoup de chose du fonctionnement de cette maladie, qui ne reflète en rien qui elle est.
Il est très difficile de vous répondre par écrit de cette manière. Ce ne serait pas honnête de vous donner des règles de conduite sans vraiment prendre en considération les singularités de votre histoire.
Ce que je peux vous conseiller, c’est de prendre un rdv avec un psy spécialiste pour un ou deux rdv, simplement pour prendre le temps d’en parler et de bien vous accompagner dans votre démarche.
Sinon vous pouvez m’envoyer un mail (à la.note.bleue@hotmail.fr, et vous l’adresser à Aude Réhault) avec vos coordonnées pour que l’on puisse s’appeler éventuellement.
Quoiqu’il en soit, si j’ai bien compris il s’agit pour vous de garder une juste distance avec elle pour ne pas lui mettre la pression et la confronter à des affects qu’elle ne pourrait traverser, et en même temps lui faire sentir que vous êtes là, présent pour elle… c’est en cela que votre demande nécessite plus qu’une réponse par écrit…
N’hésitez donc pas à me recontacter si vous avez besoin, plutôt par mail pour échanger ensuite par téléphone.
Aude Réhault